La pompe à chaleur (PAC) en quelques mots
La pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage et-ou de réfrigération économe en consommation d’énergie. Son principe est simple : l’énergie extérieure est transformée et réutilisée à l’intérieur de votre maison par le biais d’un ventilo-convecteur qui pulse de l’air chaud ou un circuit d’eau lorsque la maison est équipée de radiateurs ou d’un plancher chauffant. C’est donc une solution pour chauffer (ou climatiser) votre maison qui se substitue ainsi à la chaudière. La PAC peut aussi vous permettre de chauffer l’eau de votre maison.
Quels différents principes de fonctionnement ?
Pompe à chaleur aérothermique : de type air/air ou air/eau. L’énergie thermique est pompée de l’air ambiant, à l’aide d’un ventilateur situé sur un bloc extérieur.
Pompe à chaleur géothermique : de type sol/sol ou sol/eau. L’énergie de la terre est réinjectée à l’aide d’un système de capteurs. Cette solution performante nécessite un investissement plus onéreux et un terrain adapté.
Pompe à chaleur hydrothermique eau/eau : l’énergie thermique est pompée d’un point d’eau disposant d’un débit suffisant. Il s’agit potentiellement de la solution la plus efficace, au prix de certains investissements et de démarches administratives.
Quel coût moyen à l’installation ?
Pompe à chaleur aérothermique : entre 60 et 90 € TTC par m² chauffé (selon l’ADEME)
Pompe à chaleur géothermique : entre 70 et 100 € TTC par m² chauffé (selon l’ADEME)
Pompe à chaleur hydrothermique : entre 80 et 185 € TTC par m² chauffé (selon l’ADEME)
Quels critères de sélection ?
Avant de choisir le type de PAC que vous souhaitez, vous devez vous demander si vous souhaitez une PAC qui vous apporte uniquement du chauffage (type air/air) ou une PAC qui chauffe aussi votre eau (type air/eau). C’est avant tout votre constructeur et son bureau d’études qui pourront vous conseiller au mieux sur le type de PAC à choisir. En effet, en fonction de votre région, de la météo, de la surface à chauffer ou encore de la nature de votre sol et du type de maison, ils pourront vous recommander la PAC parfaite pour votre construction.
Selon la situation et les caractéristiques de votre logement : les pompes aérothermiques sont par exemple à éviter dans les régions aux hivers très froids, s’accommodant mal de grands écarts de température. D’autre part, si vous n’avez pas accès au gaz naturel, vous ne pourrez pas installer de chaudière et la PAC sera donc la meilleure option pour vous.
Selon vos besoins : une pompe air/air peut nécessiter des chauffages d’appoint et ne produit pas d’eau chaude sanitaire, contrairement à toutes les autres. En revanche elle peut climatiser l’air, tandis que les autres modèles se contenteront de le rafraîchir. Plusieurs modèles peuvent être branchés à des radiateurs ou à un plancher chauffant.
Selon l’efficacité énergétique saisonnière (ETAS) : il s’agit de l’indication des performances de votre installation, mesurées sur l’intégralité d’un cycle de chauffe. Les professionnels ont obligation de la communiquer.
Nos conseils lors de l’installation et à l’usage
– Faites appel obligatoirement à un professionnel agréé pour l’installation. Déterminez avec lui le bon dimensionnement de votre pompe à chaleur et l’emplacement de l’unité extérieure, en respectant les critères météorologiques requis.
– Un entretien annuel par un professionnel est obligatoire, selon le type d’installation choisi.
Quels bénéfices ?
Des économies à l’usage : les coûts de fonctionnement sont évalués entre 2€30 et 3€70 TTC par m² chauffé et par an (selon l’ADEME).
Un système écologique : la pompe à chaleur n’émet aucun rejet de CO2 et consomme très peu d’électricité. Elle délivre donc une énergie plus verte et plus propre.